Hier soir, au Conseil Communal, Marie-Anne Sylvestre a présenté sa démission d’élu.

Une fin de séance dans la confusion la plus extrême

A la fin de la séance, alors que Marie-Anne Sylvestre de l’opposition municipale demandait à pouvoir s’exprimer, le Maire Roger Roux l’interrompt et part sur une digression.

Elle parvient enfin à s’exprimer au bout de plusieurs minutes. L’anecdoce  illustre complétement la situation d’une absence totale de dialogue du Maire Roger Roux, tant pour ce projet d’école que vis à vis des citoyens de la commune de Beaulieu-sur-Mer.

En effet, Marie-Anne Sylvestre déclare :

A l’issue de ce vote, je vous informe de ma décision de démissionner de mon mandat de conseiller municipal.
Cette décision repose sur un profond désaccord quant au manque de concertation et de transparence autour de projets structurants pour l’avenir de notre commune, notamment celui de la démolition de l’école Marinoni et de la construction du pôle scolaire. Je regrette que la communication à destination des citoyens soit largement insuffisante, ne permettant pas un réel échange avec la population sur des enjeux majeurs qui les concernent directement.
Convaincue que l’engagement municipal doit s’inscrire dans une démarche d’écoute et de dialogue, c’est en accord avec mes convictions que je mets ainsi fin à mon engagement au sein du conseil municipal.

Remise en mains propres lors de la séance du conseil municipal du 25 mars 2025

Démission pour protester de l’absence de concertation au Conseil communal

Marie-Anne Sylvestre qui s’est battue depuis 2020 pour que les voix de ceux qui s’interrogent sur la politique du Maire soient entendues a décidé de ne plus siéger au Conseil Municipal.

Il est certain, que sa situation d’opposante faisant entendre des éléments d’informations qui n’étaient pas conformes à la ligne décidée par Roger Roux, n,’a pas été facile. Nous avons pu assister à des échanges lors de Conseils communaux entre le Maire et Mme  Marie-Anne Sylvestre d’une violence inouïe à l’initiative de Roger Roux.

Il est certain que le Maire conforté par sa garde rapprochée au Conseil Communal n’a pas comme principale préoccupation d’engager des décisions consensuelles, mais simplement d’engager la commune dans la voix qu’il a décidée, en s’appuyant sur sa majorité sans faille pour l’acceptation de ses décisions.

Les résultats des votes de sa commune n’avaient pas été particulièrement favorables au maire.

Reste pendante la question des résultat du prochain scrutin, en sachant qu’aux élections législatives auxquelles le Maire  s’était présenté, les résultats des votes de sa commune avait été particulièrement décevants.

Jean Cousin